Le cyber-piratage : une activité lucrative ?

Actuellement, les hackers ne sont plus de simples personnes qui créent des malwares pour faire des blagues. Ils effectuent leurs attaques dans le but d’exploiter les données qu’ils arrivent à subtiliser. En fonction de l’envergure des attaques qu’ils perpétuent, ils peuvent amasser une fortune.

Le vol de données personnelles, une méthode courante

Si un pirate vole vos données personnelles, ce n’est pas par pur plaisir. Il dispose de plusieurs moyens pour rentabiliser ces informations volées. Avec votre numéro de carte bancaire, il peut par exemple effectuer des achats en ligne sans rien dépenser. En volant votre mot de passe, il accède à de nombreuses informations qui vous appartiennent. Il peut même usurper votre identité sur le net et soutirer de l’argent à vos proches. S’il n’utilise pas ces données à titre personnel, il peut les vendre aux plus offrants.

Les ransomware, une méthode qui rapporte gros

Les ransomware ne datent pas d’hier. Le premier ransomware de l’histoire date de 1980 et se nommait PC Cyborg ou AIDS. Le fonctionnement de ce type de logiciel est assez simple. Il commence par crypter tous les fichiers contenus sur un disque. Le propriétaire du disque ne peut alors plus ouvrir ses fichiers personnels. Le ransomware lui demande de payer une certaine somme s’il veut que ses fichiers soient décryptés et à nouveau accessibles. C’est une méthode qui rapporte beaucoup aux pirates, car seuls ces derniers peuvent décrypter lesdits fichiers.

Les RaaS ou Ransomware as a Service

Les ransomware sont de plus en plus répandus et même les personnes n’ayant pas de connaissances en piratage peuvent utiliser la technique grâce au RaaS. Avec le RaaS, une personne peut demander à un pirate de concevoir un ransomware. La victime aura dans ce cas besoin de payer la rançon demandée par le commanditaire si elle veut récupérer ses données. Bien entendu, pour avoir accès à ce service, il ne suffit pas de surfer sur le net. Il faut passer par un réseau clandestin ou passer par ce qu’on appelle le darknet.

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